Histoire
- Une basilique sauvée des sables
- Iode et pins bénéfiques
- Le quartier des villas
- Georges Mandel, un Maire (1919-1940), acteur de premier plan de la lutte contre le nazisme
Une basilique sauvée des sables
La basilique Notre-Dame de la Fin des Terres – sur la voie du Littoral de Saint-Jacques de Compostelle – est un creuset sans fin d’histoires et de légendes.
La tradition fait remonter à la légende de Sainte-Véronique l’origine de la basilique. Au Ier siècle de notre ère, après la mort de la Vierge, Sainte-Véronique, Saint-Amadour et Saint-Martial venus de Palestine, abordent à Soulac-sur-Mer. Sainte-Véronique y élève un modeste oratoire à la mémoire de la Vierge, après avoir évangélisé le Médoc et le Bazadais. A partir du XIème siècle, les premiers pèlerins accostent à Soulac et la Basilique est édifiée. Cette église romane connaîtra une érosion dunaire importante du XIVème au XIXème siècle, la recouvrant dans sa quasi-totalité et obligeant les soulacais à abandonner leur église pendant près de 120 ans.
Il faudra attendre 1849, sous l’ordre du Cardinal Donnet, que la basilique ressurgisse des terres et soit reconstruite.
La basilique est inscrite au Monument Historique depuis 1891 et au Patrimoine Mondial de l’UNESCO depuis 1998 dans le cadre des chemins de Saint Jacques de Compostelle.
Depuis 2024, la basilique est le point de départ du GR81 « Chemin d’Amadour »
Iode et pins bénéfiques
La mode des bains de mer (au XIXe siècle) attire de nouveaux touristes et curistes à Soulac-sur-Mer, reconnue pour son environnement bienfaiteur pour la santé. On y loue les vertus de l’eau salée, du vent marin et des émanations de pins !
C’est autour de cette mode que Soulac se reconstruit en 1854. Le premier établissement de bazins « le bain des Olives » est créé par M. Trouche en front de mer et forme l’embryon de la station.
Soulac-sur-Mer devient alors station balnéaire.
Le quartier des villas
Le 1er août 1874, la Compagnie du Chemins de Fer du Médoc met en service la gare de Soulac.
Le 2 août a lieu l’inauguration où plus de 1000 personnes prennent le train permettant de relier Bordeaux à Soulac.
Le succès de la station balnéaire prenait son envol.
Le développement de la ligne de train Bordeaux – Soulac en 1874 contribue à l’essor de la commune. On l’aime, on s’y installe, créant ainsi un patrimoine architectural exceptionnel ponctué de villas et d’immeubles bourgeois construits entre 1860 et 1920.
De grandes villas néocoloniales voient le jour sur la frange côtière où quelques exemples sont encore présents. Mais c’est la belle époque qui marquera un tournant dans l’architecture soulacaise, avec des constructions de villas de type chalet ou de plain-pied.
Briquette, pierre calcaire, carrelage, boiserie, les soulacaises sont riches en décoration et font rêver.
On en dénombre plus de 500 dans la ville aujourd’hui ce qui lui donne le nom de « ville aux 500 villas ».
Découvrez l’histoire et le circuit des villas Soulacaises
Georges Mandel, un Maire (1919-1940), acteur de premier plan de la lutte contre le nazisme
Personnalité publique à la plume prolixe et au verbe acerbe, Georges Mandel était promis aux plus hautes fonctions nationales. Maire de Soulac-sur-Mer durant plus de 20 ans, la commune a accueilli un colloque à l’occasion des 80 ans de son assassinat par la Milice, le 7 juillet 1944 en forêt de Fontainebleau. Un moyen de sortir de l’oubli cet ancien ministre, inlassable dénonciateur du danger nazi et opposant revendiqué au régime de Vichy.
En savoir plus sur le personnage, son parcours et son action
Programme colloque Georges Mandel
Georges Mandel à Fontainebleau
D’éminents spécialistes et auteurs sur Georges MANDEL se sont réunis à Soulac-sur-Mer pour honorer la mémoire de ce grand homme, dans le cadre plus général des célébrations pour les 80 ans de la Libération. Sous la présidence de Jean-Noël JEANNENEY, on a vu au fil des interventions surgir un personnage hors du commun…
Discours d’accueil de Xavier PINTAT, Maire de Soulac-sur-Mer, parlementaire honoraire
S’interrogeant sur la résistance à faire entrer l’homme d’État Mandel dans la mémoire permanente de la France, le Maire actuel de Soulac a souligné l’empreinte imprimée par Georges Mandel dans ses fonctions de Maire.
Ouverture par Guy WORMSER, Président de la société des amis de CLEMENCEAU
Petit-fils de Georges WORMSER, qui fut un ami fidèle de Georges Mandel de 1917 à 1940 et au-delà, Guy WORMSER a fait état des actions de la société des amis de Georges MANDEL, fusionnée dans la société des amis de Georges CLEMENCEAU depuis 1966, pour faire vivre son souvenir.
Pour en savoir plus, actes du colloque à venir
Interventions
Mandel, un jeune publiciste
par Éric BONHOMME, ancien professeur de classe préparatoire au lycée Montaigne
À travers l’analyse de 250 articles en majorité écrits par Mandel lui-même, en minorité à son sujet, Éric BONHOMME trace le portrait naissant -son image, ses convictions, l’autonomisation de sa plume – d’un jeune homme lancé dans un monde d’adultes et placé sous la férule d’un sexagénaire des années 1903 à 1914.
Pour en savoir plus, actes du colloque à venir
Les années Clemenceau
par Sylvie BRODZIAK, directrice de la Revue « l’Année Clemenceau »
Ne connaissant Mandel que du point de vue de Clemenceau, cette historienne et professeure émérite de littérature nous livre un regard presque romanesque de cette relation entre deux hommes de deux générations différentes, aux tempéraments singuliers mais aux valeurs communes. Formé en politique à l’école de Clemenceau, Mandel en fut sans doute le plus brillant élève : d’abord obéissant, voire soumis, puis éminence grise, il a su esquiver les coups ou les prendre à la place du seul homme d’État qu’il pensait capable de faire cesser la guerre ou de construire la paix.
Le député de la Gironde
par Bernard LACHAISE, spécialiste d’histoire politique et parlementaire
Bernard LACHAISE s’attache à mettre en exergue le côté atypique du député Mandel. Tant son profil, que son talent oratoire et son opiniâtreté ont participé à sa notoriété. Son habileté explique certainement la longévité de sa carrière politique. Pour être rares, ses discours sont entrés dans l’histoire.
Mandel au Conseil général ou l’art de se faire des ennemis
par Pierre BRANA, ancien député-Maire d’Eysines et ancien Vice-Président du Conseil général
À une époque où occuper la présidence du Conseil général était une fonction plutôt honorifique qui nécessitait d’être bien en cour pour mieux attirer la manne des subventions, Pierre BRANA décrit son illustre prédécesseur au sein de l’assemblée départementale comme n’en respectant aucun code.
Pour en savoir plus, actes du colloque à venir
Les actes du colloque seront disponibles en fin d’année.
Renseignements : d.iriart@mairie-soulac.fr
Suite en construction…